Liste de Lecture – Juillet 2022

Liste de Lecture – Juillet 2022

Ce mois-ci, dans la Liste de Lecture : 

#Carne de chez HSN
#Widjigo de chez Albin Michel 
#Darlinginthefranxx de chez Delcourt/Tonkam
#DrStone de chez Glénat
#ShangriLaFrontier de chez Glénat 
#AoAshi de chez Mangetsu
#OnePunchMan de chez Kurokawa
#JujutsuKaisen de chez Ki-Oon 
#TokyoRevengers de chez Glénat 
#20thCenturyBoys de chez Panini Manga
#OnePiece de chez Glénat 
#Frieren de chez Ki-Oon
#FullMetalAlchemist de chez Kurokawa
#OshiNoKo de chez Kurokawa 
#DemonSlayer de chez Panini Manga
#SpyxFamily de chez Kurokawa

05/07/22 – Carne de Julia Richard – HSN – Acheter – Tiktok 

La couverture pleine de viande de Carne.

Décrire Carne est un peu comme essayer d’expliquer le Sixième Sens sans spoiler. C’est dur. Je vais essayer de jouer le jeu, mais si quelques spoiler se glisse dans cette chronique écrite, ne m’en veuillez pas ! 

Carne c’est l’histoire de Simon (ou de Phil ? Je ne sais plus), qui perd complètement la boule et qui devient un cannibale. On ne sait pas trop comment, mais ce n’est pas très important pour l’histoire. On va donc le suivre dans ses aventures (et sa folie aussi accessoirement). De ce fait, l’autrice, Julia Richard décide de faire de son roman, une pièce désordonnée représentant les pensées de Simon/Phil (si vous lisez le roman, vous comprendrez pourquoi je dis ça). A tel point que parfois c’est compliqué de s’y retrouver en tant que lecteur sur les différents événements. 

C’est d’ailleurs le seul vrai reproche que j’ai à faire à cette histoire, même si lorsque j’ai acheter le roman, durant Troll et Légendes 2022, j’avais été prévenu que c’était le bordel mais que ça servait l’histoire. Et c’est vrai. Ça sert l’histoire. On se retrouve avec le début du roman et des chapitres numérotés en négatif puis directement au chapitre 20 pour ensuite revenir au chapitre 2. Ça sert l’histoire. On comprend que Simon/Phil ne va pas bien. Mais pour le lecteur c’est clairement pas un plus. Ça ne dérange pas la lecture du texte cependant, qui est certes bien moins fourni en termes plus ou moins inconnu que « Un Éclat de Givre » de Estelle Faye (dont j’ai parler le mois passé), et donc c’est largement plus à la portée de n’importe quel lecteur. 

Reste que c’est un genre un peu particulier. Entre la science-fiction et la science tout court, Julia Richard nous dépeint aussi à travers son œuvre la décadence d’une société qui vit pour le sensationnel, sans vraiment prendre en compte l’aspect humain. Sans vraiment essayer de comprendre les deux camps sans obligatoirement devoir en choisir un. 

Une triste peinture qui n’est malheureusement que le reflet de ce que l’on a vécu durant la Pandémie du Covid. Parce que oui, bien que l’histoire n’en parle pas, les parallèles entre le cannibalisme de Carne et la Pandémie qu’on a tous connu sont là et sont judicieux. Et ça marche. Du coup, je vous recommande terriblement ce livre. Surtout si vous aimez les histoires un peu trash, qui se laissent lire sans se prendre la tête. 

Point fort : 

  • L’histoire. 
  • Le personnage de Simon/Phil
  • Le personnage de Jessica
  • Les quatre derniers chapitres 
  • La composition du roman …

Point faible : 

  • Qui est aussi un point faible pour le lecteur. 

9/10. 

12/07/22 – Widjigo de Estelle Faye – Albin Michel – Acheter – Tiktok

La couverture originale de Widjigo.

Estelle Faye est décidément une autrice à part. Après avoir lu « Un Éclat de Givre » le mois passé, j’entamais juste après Carne le second roman que je possède d’Estelle Faye. C’est une histoire totalement différente et je me dois de vous la résumez rapidement. 

En 1793, le jeune lieutenant de l’armée française, Jean Verdier est en Bretagne pour arrêter Justinien de Salers, un noble dont l’implication dans la Révolution pose problème. Mais alors qu’il est sur le point de prendre d’assaut la tour du vieux comte, ce dernier l’invite dans sa tour. Il souhaite lui raconter une histoire, après quoi, il se rendra sans créer de problème. Cette histoire c’est ce qu’il s’est passé sur les cotes de Terre-Neuves, quarante ans auparavant. 

Les bases sont posées. Et autant dire que le livre est vraiment bon. Dès le début, Estelle Faye parvient à nous mettre dans l’ambiance pauvre et sans repère de la révolution française. Encore plus exacerbé par son vocabulaire parfois trop compliqué (pourquoi dire une pelisse plutôt qu’un manteau de fourrure ? Sans doute pour enrichir le texte), elle nous emmène faire un voyage au fin fond de Terre Neuve ou mythe et légendes croisent notre chemin. Mais alors le roman est-il convenu ? Non, loin de là. Le mystère reste entier jusqu’au dernier chapitre où toutes les explications nous serons donnée afin que l’on comprenne ou Justinien, veut en venir. 

Elle réussit aussi à nous glacer le sang, tant à travers des mots que des ambiances ou des personnages plus malsains, car profondément humain. Mais là où le titre est accrocheur, il n’y a en vérité qu’une brève apparition. Subtile. 

Je vous invite vraiment à lire ce livre. Il m’a captivé du début à la fin et ses 249 pages ne devraient pas trop vous rebutez. 

Points fort : 

  • L’ambiance 
  • Les personnages de Justinien et de Veneur
  • Le plot twist de la fin

Point faible : 

  • Une écriture parfois lourde pour dire des choses simples

9/10

12/07/22 – Darling in the Franxx – T2 de Kentaro Yabuki – Delcourt/Tonkam – Acheter – Tiktok 

La couverture simple de Darling in The Franxx. Elle est brillante, mais ça ne se voit pas du tout sur la photo.

Bon … Après le tome ou ça volait déjà pas haut, le tome 2 est là. Et comment dire ? C’est dans la même lignée que le tome 1. Genre vraiment. Ça me dérange absolument pas de voir des nanas à poil, mais là, c’est à outrance. Dès que l’auteur a l’occasion de faire une pose hyper suggestive, de montrer une poitrine ou une paire de fesse il le fait. Et si en plus c’est obligatoire dans l’histoire … 

Je dis ça parce que c’est le cas. Les FranXX, ces robots géants sont pilotés, comme si les pilotes avaient des relations intimes. Et ça, ça me dérange. Le manga pour être tellement mieux so c’était pas sexualisé à outrance. Pourtant malgré ça, je continuerai à lire les tomes parce que la relations qui se développe entre Hiro et Zéro Two est intéressante tout comme de nombreux non dit entre Hiro et Ichigo. Juste vraiment dommage que ça soit sexualisé à outrance. 



Points positifs : 

  • L’histoire qui me semble bonne

Points négatifs : 

  • La sexualisation a outrance des personnages féminins 
  • Le personnage principal. 

6/10 

13/07/22 – Dr Stone – T1 de Riichiro Inagaki & Boichi – Glénat – Acheter – Tiktok 

La couverture de Dr Stone.

Dr Stone ça raconte l’histoire de Senku et Taiju, deux lycéens qui se retrouvent pétrifié comme le reste de l’humanité en pierre. 3700 ans plus tard, ils se réveillent sans comprendre pourquoi ils ont été transformé en pierre. Objectif, rebâtir la civilisation ! Mais sur le chemin, ils libèrent grâce à un élixir de leur invention, Tsukasa, qui n’a pas la même vision qu’eux. Débute ainsi leur voyage. 

J’ai beaucoup entendu parler de Dr Stone, mais j’avais jamais pris le temps de la lire. Et je regrette de ne pas l’avoir fait avant. Parce que c’est tout simplement génial. Rien que le fait que ça soit basé sur la science est génial. Pourquoi ? Tout simplement parce que ça rend chaque action des personnages encore plus logique, puisqu’elle est réalisable dans la vraie vie. Et que dire des dessins de Boichi ? Ils sont sublimes. Je suis moins convaincu quand il s’agit de Yuzuhira que je trouve un peu raté, mais pour le reste c’est top. Ha et j’allais oublié mais c’est scénarisé par Riichiro Inagaki. Rien que ça, ça vaut le coup. 

Points positifs : 

  • Le scénario qui sort de l’ordinaire
  • Senku. 

Points négatifs : 

  • Le design de Yuzuhira que je trouve vraiment raté. 

9/10

13/07/22 – Shangri-La-Frontier – T4 de Ryosuke Fuji & Katarina – Glénat – Acheter – Tiktok 

La couverture de Shangri-La-Frontier-La Frontière 4

Je vous ai déjà parlé de ce manga, je n’ai pas besoin de vous décrire ce dont ça parle. Ce tome est un peu moins bons que les précédents même si l’introduction des membres de la famille de Sunraku, laisse présager un possible thème sur l’addiction au jeu, ou voire même l’addiction à des passions en tout genre. 

C’est un peu le problème d’ailleurs c’est que vu qu’on décide de prendre à contre-pied la suite de l’histoire, on se retrouve quasiment sans aucune évolution ou aucune avancée par rapport au tome 3. Alors oui, c’est vrai que Rei, parvient enfin à envoyer un message à Sunraku, mais quasiment directement court-circuiter par l’attaque d’une guilde de PK. 

Mais si je dois relever un point positif, c’est clairement le dessin. Il est plutôt net, expressif, compréhensible et simple. Ce qui rend le tout parfaitement lisible, même sur des décors qui le sont un peu moins (je pense notamment au combat final de ce tome). 

Points positifs : 

  • Le fait que ça se déroule dans un MMO
  • L’univers et les quêtes uniques 
  • La possible romance entre Sunraku et Rei

Points négatifs : 

  • L’histoire se traîne un peu
  • Trop d’explication sur les différents sorts et créatures
  • Un chapitre entier inutile. 

5/10

13/07/22 – Ao Ashi – T1 de Yûgo Kobayashi – Mangetsu – Acheter – Tiktok 

La couverture de Ao Ashi T1

J’ai profiter d’une offre promotionnelle pour me prendre les deux premiers tomes à 3€/pièces. Du coup, en tant que fan de football, j’ai vraiment eu hâte de commencer ce manga. Il s’agit seulement de mon deuxième manga de sport et paradoxalement, mon deuxième sur le football. 

Je m’attendais à ce que cela soit différent de Blue Lock, dans le sens où l’originalité de Blue Lock réside justement dans ce mélange entre un battle royale et le football. Ici c’est un peu plus classique, mais finalement efficace. 

On suit donc l’histoire de Aoi Ashito, jeune collégien, qui est un joueur de foot personnel, moyen, courageux et surtout ambitieux. Il rêve de devenir joueur professionnel et se fait repérer par l’entraîneur des U18 du meilleur club du Japon en terme de formation, le Tokyo Esperion Football Club (abrégeons ça en TEFC). Entraîneur qui vient de la même petite ville que notre Ashito. 

Il doit alors passer les cruels et difficile test de sélection pour savoir si oui ou non, il intègrera la formation. 

Autant vous le dire tout de suite, je suis conquis. Les dessins sont sublimes. Ils rendent justice à la beauté qu’est le football en terme de jeu. Le scénario est certes classique, parce qu’on est dans un Shônen tout de même, mais hyper efficace. Yûgo Kobayashi ne perd pas de temps inutilement, même si il prend le temps d’approfondir la relation entre Ashito et sa famille. Hâte de lire le tome 2 

Points positif : 

  • L’histoire
  • Les dessins
  • La connaissance du football 

Points négatifs : 

  • Shônen un peu trop classique pour l’instant
  • Le tempérament de Ashito

8/10

13/07/22 – Ao Ashi – T2 de Yûgo Kobayashi – Mangetsu – Acheter – Tiktok 

La couv’ du T2 de Ao Ashi

Je vous avais dit que j’avais hâte de lire le tome 2 ? Et bien c’est fait. Le moins qu’on puisse dire c’est que je l’ai dévoré et que je vais vraiment prendre la suite. 

Alors qu’il fait partie des onze derniers joueurs (sur quatre vingt trois!!) de la sélection pour les U18 du TEFC, Ashito apprend qu’il va devoir jouer contre les U18 actuel du club. On aura pu croire que ça serait dur, mais au final les U18 se révèlent être un peu brouillon et pas franchement très bon. Est-ce une stratégie ? 

Oui. En quelque sorte. Lorsqu’ils sont au point, ils balancent tout ce qu’ils ont et mènent rapidement 2-0. Vraiment une déception pour les aspirants qui avaient pourtant bien débuter la rencontre. S’en suis alors une série de péripéties, qui vont confronter Ashito dans son choix de continuer l’aventure. 

Qu’est ce que je peux dire ? C’est excellent. J’emploie pas souvent cet adjectif, mais là je suis admiratif et je tire mon chapeau. Le scénario est convenu, comme dans tout les Shônen, mais il a quand même réussit à le captiver. C’est vrai que Ashito et les siens finissent par perdre le match, mais ce n’était pas le plus important dans cette histoire. 

Et que dire des dessins ? Sur l’un d’entre eux, j’ai même eux l’impression que Yûgo Kobayashi s’était inspiré d’un vrai but marqué, tellement la chorégraphie de la phase est juste, que ça soit en terme de passe, en terme de tactique ou encore en terme de physique. J’ai vraiment eu l’impression de voir l’action se dérouler devant les yeux. Si vous lisez le tome un jour, je parle de la page 182. 

Points positifs : 

  • L’histoire
  • Les dessins
  • Le fait que ça soit un manga sur le football classique

Points négatifs : 

  • Certains personnages clichés. 

8.5/10

15/07/22 – One Punch – T4 de Yusuke Murata – Kurokawa – Acheter – Tiktok 

La couv’ du T4 de One Punch Man (et mon pied en arrière plan)

J’adore ce manga. En plus d’aimer le Mangaka qui est aussi l’auteur de Eyeshield21, j’aime vraiment l’histoire. Parce qu’elle prend vraiment le contrepied de ce qui se fait d’habitude dans ce genre d’histoire. Mais c’est aussi un peu ce qui lui fait défaut. Comment aborder un personnage si puissant sans que ses combats ne se finissent en deux pages ? Et bien le doter une stupidité sans pareille. 

C’est donc du côté cerveau que Saitama va devoir s’améliorer. Sans quoi ça risque de lui coûter sa place dans le classement des super héros. Classement qu’il devrait largement dominé mais vu qu’il est aussi bête que ses pieds, il n’est que de rang C, alors que Génos, son acolyte, lui est de rang S. Et comment ne pas faire si vous avez vu l’anime pour imaginer Saitama sans la voix d’Orelsan ? Je n’y arrive pas pour ma part ! 

Il s’agit là d’un très bon tome malgré tout parce qu’il aborde un thème plutôt juste. Est-ce que les super héros le sont vraiment si malgré le sauvetage de la ville, celle-ci est détruite partiellement à la suite du sauvetage ? Ici, il s’agit d’une météorite mais le sujet a le chic d’être abordé et Saitama d’y remédier. 

Points positifs : 

  • Le contrepieds parfait au type Shônen 
  • Le personnage de Saitama
  • Les dessins

Points négatifs : 

  • Le flou dans certains dessins empêchent de bien les appréciées 
  • Genos et son obsession pour Saitama

8/10

16/07/22 – Jujutsu Kaisen – T1 de Gege Akutami – Ki-oon – Acheter – Tiktok

La couverture de Jujutsu Kaisen T1

Jujutsu Kaisen est considéré par certains weeb comme le membre d’une nouvelle trinité à la hauteur du Big Three, avec My Hero Academia et Démon Slayer. En plus d’être complètement faux, c’est à peine si cette affirmation est juste. 

Parce que oui, ce premier tome de Jujutsu Kaisen, bah il est pas ouf. Les persos sont un peu rapidement expédié, il n’y a pas de background qui expliquerai pourquoi ils sont comme ils sont, ni de vraie introduction à la magie et aux créatures qui peuplent ce monde. 

Et je ne parle ici que du scénario parce que le dessin mérite aussi que je me penche dessus par après. Donc continuons un peu à tailler un costume au scénario. Donc comme je le disais on a aucun vrai background. Et toute les décisions que prennent les protagonistes, surtout le personnage principal Yuji, qui parce qu’il a avalé un doigt de fléau (le nom des créatures de cette œuvre), voit sa vie changer radicalement en abandonnant tout derrière lui. Ça, passe encore, mais t’as l’impression qu’il le fait sans aucun remords. 

Parlons des dessins à présent. Même si ils n’ont pas le niveau d’un One Piece, voire même d’un 20th Century Boys, ils ne sont pas mauvais pour autant. Je n’apprécie simplement pas le fait que ça fasse brouillon. Les traits ne sont pas toujours net et ça je n’aime pas trop. Il s’agit bien sûr d’un goût personnel et je vais pas trop m’attarder sur ce sujet. Le dessin peut être moins bon mais l’histoire compensera. Enfin je l’espère. 

Points positifs :

  • Le design des fléaux

Points négatifs : 

  • Manque de présentation des protagonistes
  • Le scénario un peu bancal
  • Les dessins en général 

5/10

17/07/22 – Tokyo Revengers – T1 de Ken Wakui – Glénat – Acheter – Tiktok 

La couv’ du T1 de Tokyo Revenger (et toujours mon pied en arrière plan)

Ici c’est carrément l’inverse de ce que j’ai écris pour Jujutsu Kaisen. J’ai adoré ce premier tome. Il est bon, rafraîchissant dans son traitement du voyage dans le temps et même si ça ne dure que quelques chapitres pour l’instant, on se prend déjà d’affection pour les héros et les antagonistes. 

Mais comment expliqué une telle différence entre deux œuvres ? Je fais la comparaison parce que je les ai lues coup sur coup et que même si le style n’est pas le même, et bien la comparaison me semble juste. Il s’agit pour les deux œuvres du premier tome. 

Dans Tokyo Revengers, on nous présente Takemichi Hanagaki, un jeune homme de 26 ans à la vie morose qui apprend la mort de son ex-petite amie, Hinata Tachibana a cause d’un gang, le Tokyo Manjikai. Alors qu’il revient du taff, il se fait pousser par quelqu’un sur les voies du métro et fait un bond de 12 ans en arrière, pile dans l’année où il sortait encore avec Hinata. Connaissant le funeste destin qui attend la jeune femme il décide de tout faire pour la sauver. 

Et autant vous dire que même si ça ressemble à un manga de time travel classique c’est loin d’être le cas. Dans un premier temps, Takemichi n’a aucun vrai pouvoir, à part celui de se projeter dans le temps de 12 ans exactement. Ce qui fait de lui monsieur tout le monde et qui fait qu’on s’identifie facilement à lui. Qui n’aurait pas aimé revenir 12 ans dans le passé pour tenter quelque chose par rapport à des choses que l’on regrette ? Le manga prend le partit de nous introduire des personnages des les premiers chapitres qui seront important pour la suite. 

Et niveau dessin, c’est vachement propre. Les traits sont nettes, les mouvements et les combats sont loin d’être superflus et ça rend extrêmement bien dans l’ensemble. Tellement bien que j’ai hâte de lire la suite. 

Points positifs : 

  • Le dessin
  • Les designs des personnages
  • La bonne utilisation du voyage dans le temps 

Points négatifs : 

  • Des possibles incohérences sur la suite ? (Fallait bien que je trouve un défaut non ?)

8/10

17/07/22 – 20th Century Boys – V1 de Naoki Urasawa – Panini Manga – Acheter – Tiktok 

La couv’ de l’édition Perfect de 20th Century Boys

20th Century Boys est une œuvre de Naoki Urasawa. Rien que ça, si vous vous y connaissez un peu en manga devrait vous avoir convaincu de lire et d’acheter cette œuvre. Jusqu’à récemment je ne connaissais que de nom ce manga, mais je me suis lancé dans la lecture de ce premier tome de l’édition Deluxe en sachant que j’allais être retourné. 

Parce qu’il s’agit surtout d’un manga de l’auteur de Monster parue juste avant cette œuvre. Et que Monster, même si je ne l’ai pas encore finit, s’avère être un redoutable thriller psychologique. En sera-t-il de même avec 20th Century Boys ? 

Et bien la réponse est oui… et non. Les passages réguliers entre les années 60 et 2000 font qu’on a parfois un peu du mal à situé qui est qui, malgré le fait que tous les personnages ressemblent à leurs versions enfants. De ce fait ça simplifie les allers retour dans le passé pour mieux comprendre les motivations de Ami, le méchant de cette œuvre. C’est surtout les dernières pages de ce premier tomes qui sont percutantes. Elles révèlent des informations capitales sur la suite puisque Kenji connaît Ami et sait quels seront ses prochains mouvements. Parviendra-t-il a l’arrêter ? 

Si on se concentre un peu sur le scénario dans un premier temps je dois admettre que j’aime le style de Naoki Urasawa. Ses dessins sont clairs, fins, raffinés et surtout différents. Même si on reconnaît pas mal son style si on a déjà lu Monster, les designs des personnages est assez différents que pour être crédibles. Et puis surtout ils sont ressemblant à ce que l’on voit dans le peuple japonais. 

Points positifs : 

  • Naoki Urasawa a la baguette 
  • Le scénario qui nous prend directement aux tripes 
  • Le mystère entourant Ami 

Points négatifs : 

  • Justement le mystère entourant Ami alors qu’on sait qu’il fait partie de la bande de Kenji, 
  • Les allers-retours dans le passé pour nous expliquer et nous présenter les personnages. 

9/10

18/07/22 – One Piece – T71 de Eiichiro Oda – Glénat – Acheter – Tiktok 

« Ce qu’il y a de bien avec Mickey c’est qu’il restera toujours Mickey. ». Orelsan – Manifeste (2021). 

Pourquoi j’ai choisit de commencer cette critique par une citation d’Orelsan ? Parce qu’elle s’applique à mort à One Piece. Peut importe combien de temps vous passez sans lire One Piece, à la fin vous trouvez un univers que vous avez l’impression de connaître par cœur, dont vous avez l’impression de faire partie. C’est totalement mon cas. Je n’avais pas lu un tome de One Piece depuis début Mai (voir ma chronique de l’époque). 

Mais en lisant celui-ci, même si j’étais un peu perdu, j’ai très vite retrouvé mes réflexes, mes manies et cet univers que j’aime tant. Je l’aime au point d’envisager un tatouage. Je ne sais pas si ça vous parle. Ha oui, et j’ai aussi une coque de téléphone One Piece. 

Mais bref, on est pas là pour parler de mon ressentit. Ha bah si en fait ! Du coup, on commence l’arc de Dressrosa avec ce tome. Et je ne sais pas ce que ça va donner parce que même si j’en connais déjà la fin (merci Twitter), je me demande comment on va y arriver. Donc on entame cette nouvelle aventure avec l’établissement de trois groupes. Le premier est chargé de transporter Cesar Clown à Doflamingo, l’autre est chargé de détruire l’usine qui fabrique les fruits du démon et la dernière doit se charger de la protection du Sunny. Autant dire qu’avec autant de dispersion les choses vont très vite partir en vrille. 

Et ça ne tarde pas puisque pas moins d’un chapitre plus tard, Luffy se retrouve dans une arène (volontairement), Zoro chasse une fée, Sanji suit une bohémienne, tandis que Franky part détruire l’usine. Du côté de Robin, elle se fait capturer par les fées, tout comme Usopp, pendant que Law et Kinemon gardent Cesar. Et du côté du Sunny c’est un peu la misère. 

Bref un tome qui pose les bases avec des dessins tout aussi soignés. Et que dire des environnements ? Je ne sais pas si c’est Oda qui les faits mais à chaque fois je suis émerveillé par la grandeur des environnements. 

Points positifs : 

  • Un nouvel arc
  • La dispersion du groupe en trois
  • Les environnements sont de nouveau magnifiques 

Points négatifs : 

  • C’est un Shônen. Donc on sait que Luffy va gagner.

8/10

18/07/22 – Frieren – T1 de Kanehito Yamada & Tsukasa Abe – Ki-Oon – Acheter – Tiktok

La couverture de Frieren T1

Petite découverte du jour avec ce premier tome d’une aventure qui sera plus longue que Alma par exemple. 

On débute l’aventure en suivant un groupe d’aventurier au nombre de quatre comprenant Frieren une mage Elfe (et donc immortel c’est important de préciser), Himmel un humain, Eisen un nain et Heiter un prêtre humain. Après une aventure de dix ans couronné par la mort du roi des démons, ils se séparent mais se promettent de se retrouver cinquante ans plus tard. Frieren tiens parole et les retrouvent tous les trois, un demi-siècle plus tard. Sauf que le temps a fait son œuvre sur eux, mais pas sur elle. Elle va chercher à comprendre la valeur d’une amitié après la mort de Himmel. 

Les bases sont posés. Je vais clairement suivre cette œuvre attentivement. Parce que le scénario est bon et on ne se retrouve pas dans un énième monde en proie au mal, mais parce que Kanehito Yamada prend le contre pieds et nous proposent ici le point de vue d’une elfe à la longévité exceptionnelle. On comprend mieux que les elfes peuvent parfois paraître si détaché de la réalité. Une décennie passe comme une seconde pour nous. Et c’est ça qui est génial. 

Les dessins sont plutôt simple. Les environnements sont quelconques malheureusement ce qui fait qu’on arrive pas vraiment à s’attacher à l’univers. Je dis ça bien sûr après un seul tome parce que je sais déjà que ça ne sera pas la base du manga. C’est un détail mais ça me chiffonne. Il s’agit aussi d’une œuvre qui veut se laisser le temps. Le temps de d’explorer, le temps de se découvrir et surtout le temps d’approfondir les relations. 

Points positifs : 

  • Le scénario
  • Les personnages avec Frieren en tête 

Points négatifs : 

  • Les environnements 
  • Le manque de background précis sur l’univers. 

8/10

22/07/22 – Full Metal Alchemist – Edition Double – T11 de Hiromu Arakawa – Kurokawa – Acheter – Tiktok 

La couverture de l’édition double de FMA (tome 11)

J’ai une histoire d’amour un peu particulière avec ce manga. Je l’ai découvert suite à un épisode de l’anime (pas Brotherhood), ou il se passe le truc le plus horrible de la série. Mais si vous savez, c’est une histoire de chien… 

Bref, tout ça pour dire que j’ai grave accroché au plot et que j’ai décidé de me les prendre. J’ai toujours eu que quelques tomes jusqu’à ce que récemment je me prenne toute la série pour enfin la finir. 

On est donc ici en plein milieu du plan de Père, qui veut sacrifier cinq alchimistes sans que l’on sache pourquoi. De leurs côtés, les forces armées de Briggs prennent d’assaut Central pour tenter de renverser le gouvernement corrompu par les homonculus. 

Mais avant ça il faut qu’Ed et Al, se sortent d’une situation périlleuse face à Pride, qui est largement plus fort qu’eux. Heureusement, leur père, Hoheneim, reste à leurs côtés pour vaincre. 

Je dois dire que c’est un très bon tome. On sent l’urgence de la situation et surtout on sent que l’autrice (parce que oui, c’est une autrice), sait où elle veut aller avec son histoire. 

Point positifs : 

  • Les dessins sont clairs 
  • Le scénario est ouf 
  • Le personnage de Pride

Points négatifs : 

  • On a parfois du mal à comprendre ce qu’il se passe surtout lorsque la lecture de deux tomes est assez espacés. (Manque de résumé en gros)

7/10

25/07/22 – Full Metal Alchemist – Edition Double – T12 de Hiromu Arakawa – Kurokawa – Acheter – Tiktok 

La magnifique couverture du Tome 12 de l’édition double de FMA.

On entre dans le vif du sujet. Il s’agit de l’avant-dernier tome (et des deux derniers si on prend l’édition simple en compte). Après avoir piégé Pride pendant de longues minutes, ce dernier est parvenu à se libérer à l’aide d’un des commandants de l’armée à son service. 

Pendant ce temps, à Central, les troupes de Briggs prennent le contrôle et Olivia Armstrong devient officiellement commandante du lieu. C’était cependant trop beau pour durer puisque King Bradley, qu’on croyait mort dans un accident de train refait surface pour tout défoncer (littéralement). 

S’en suit un combat contre Greed, qui l’amocha plutôt salement, avant de laisser tomber sa proie. Ed et Al, de leurs côtés parviennent dans les entrailles de Central pour empêcher Père de vaincre. Hoheneim les devance, mais est impuissant. 

Il s’agit ici d’un tome un peu moins bons. Tout est mis en place cependant pour que le final soit spectaculaire. Les personnages sont là où ils doivent être et ça fait du bien de revoir certains autres à qui on s’était attachés. Cependant, ce que je regrette parfois c’est que c’est un peu brouillon dans les combats et que ce n’est pas évident de tout comprendre. 

Points positifs : 

  • Les dessins et leurs traits fin et justes
  • Le design des créatures 
  • Le scénario

Points Négatifs : 

  • Les combats qui sont un peu brouillon. On a du mal à se situer dans l’action. 

8/10

25/07/22 – Full Metal Alchemist – Edition Double – T13 (dernier tome) de Hiromu Arakawa – Kurokawa – Acheter – Tiktok

La couverture du dernier double tome de FMA

C’est toujours une sensation bizarre lorsqu’on termine une œuvre. Surtout une de ce genre. Full Metal Alchemist ce n’est pas juste un Shônen classique comme les autres, puisque même si il reprend certains codes du genre, il s’en affranchis pour offrir cette œuvre sans pareil. Il s’agit même plus d’une histoire sur la famille, sur le pouvoir sur l’amitié et surtout sur le courage d’affronter des démons, que l’on a parfois créer. 

On démarre ce tome là où le précédent nous avait laissé. Père a réussit à devenir ce qu’il voulait. Dieu en quelque sorte. Mais ça n’empêche pas Ed et les autres de se battre pour qu’il soit éradiquer. 

Pour devenir tel qu’il est, il a fallut qu’il tue tous les habitants d’Amestris, Winry et compagnie compris. Ça fait mal au cœur de la voir par terre, sans vie. Et pourtant, malgré la puissance phénoménale qu’il déploie, personne ne lâche prise. Jusqu’à vaincre. 

J’ai beaucoup aimé ce tome. C’est un bon tome de fin puisqu’il conclut vraiment tout les questions que l’on se posait sur l’histoire sans pour autant la bâcler (et je pense à Naruto dans ce cas-ci parce que même si Naruto a une bonne fin selon moi, on a pas eu droit à de vrais adieu digne de ce nom). 

Les personnages sont enfin libres des contraintes qu’ils s’étaient eux-mêmes imposés, soit par l’alchimie (Ed, Al et Hoheneim), soit par leur volonté de vengeance (Scar et Mustang), soit par inquiétude (Winry). Une fin parfaite. 

Points positifs : 

  • Les dessins de paysage
  • Les dessins en général aussi
  • Le scénario 
  • La fin ultra propre
  • Toutes les questions ont eu une réponse. 

Points négatifs : 

  • Les combats sont toujours brouillons. 

9/10

26/07/22 – Frieren – T2 de Kanehito Yamada & Tsukasa Abe – Ki-Oon – Acheter – Tiktok 

La couverture du T2 de Frieren

Frieren, c’est une œuvre un peu hors du temps. C’est même tout le principe du manga, une elfe sur qui le temps n’a pas d’emprise, vit des aventures aux côtés de plusieurs compagnons. Mais c’est justement parce que le temps n’a pas d’emprise sur elle, qu’elle entreprend un voyage pour discuter avec ses anciens compagnons. 

Le cadre est mis, maintenant parlons un peu du manga. Sur la jaquette il est écrit, je cite, : « Primé de nombreuses fois au Japon pour la beauté de son trait et la justesse de ses personnages… », autant je suis d’accord pour le premier, un peu moins pour le second argument. Je m’explique. 

Il est vrai que les traits son superbe. C’est doux, mélancolique à souhait, et surtout enchanteur. Les dessins manquent cependant d’un peu de justesse quand il s’agit des paysages ou des villes qui semblent être tous ce qu’il y a de plus banal dans l’heroic-fantasy moderne. 

Par contre, la justesse des personnages ? Le seul personnage dont on se soucie vraiment c’est Frieren. Les autres, on sait qu’ils sont éphémères par rapport à elle. Et mêmes si ils suivent notre héroïne dans son aventure, si elle venait à se prolonger (l’aventure, pas l’héroïne), ils subiraient le même sort que les précédents compagnons de Frieren. 

Maintenant que j’écris ces lignes, je me demande si ce n’est pas justement cela que veut faire passer l’auteur et le dessinateur comme message. Ça sera pertinent, même si dire que les personnages font preuve de justesse est exagérer. Surtout dans ce tome. 

Points positifs : 

  • Le traits
  • Les designs des personnages
  • L’histoire de manière général

Points négatifs : 

  • Manque de background du monde dans lequel ils évoluent 
  • Les dessins des paysages et des environnements sont trop classiques. 
  • La justesse des personnages est fausse. 

7/10

26/07/22 – Frieren – T3 de Kanehito Yamada & Tsukasa Abe – Ki-Oon – Acheter – Tiktok 

La couve du T3 de Frieren

J’ai apprécié ce tome. Plus que les deux premiers en tout cas. Le sentiment du temps qui passe est tellement juste, qu’on se rend compte aisément que le temps est parfois trop volatil. Un élément qui est là pour 10 ans, ne le sera peut être plus dans 20 ans et ainsi de suite.

On continue de suivre les aventures de Frieren, Fern et Stark, qui parcours le pays, en rencontrant des gens, en les aidant et en apprenant au passage une leçon supplémentaire agrémente presque à chaque fois d’un flashback. 

Ici, ce que ce tome réussit, c’est à introduire un système de puissance simple, mais redoutablement efficace. Il s’agit en fait d’une aura qui est plus ou moins grande en fonction de la puissance de son utilisateur. Là où c’est malin c’est que Frieren a appris à le camoufler subtilement pour ne laisser transparaître qu’une infime partie de sa puissance. 

Et autant dire que ça va lui servir puisque l’un des 7 commandants des démons, la belle Aura, croit tenir Frieren du bout de la main. C’était sans compter sur la malice de notre elfe. 

Encore une fois ce qui fait défaut à cet œuvre ce sont les designs des villes, des lieux ou des environnements qui sont tous plus banals les uns que les autres. Mais si les auteurs font un effort pour intégrer du background, j’ai l’impression que chaque ville est la même. Dommage. 

Points positifs : 

  • Un système de puissance cool
  • Le passage du temps très bien fait 
  • Frieren. 

Points négatifs : 

  • Des charadesigns un peu quelconque
  • Les environnements toujours lambda. 

7/10

26/07/22 – Oshi No Ko – T1 de Aka Akasaka & Mengo Yokoyari – Kurokawa – Acheter – Tiktok

La couv’ de Oshi No Ko – T1

Comment décrire ce manga ? En premier, j’avais lu des critiques un peu mitigé sur les premiers chapitres. Il est vrai que le plot est un peu bizarre. Résumons. 

Un médecin, fan hardcore d’une jeune chanteuse d’un groupe au succès grandissant, meurt alors qu’il est sur le point d’assister à l’accouchement de sa chanteuse favorite. Comme un coup du destin, il se réincarne dans le bébé de Aï, et devient par extension son premier fan. 

Dis comme ça c’est bizarre hein ? Et pourtant le manga ne se limite pas à cette simple idée de réincarnation. Il va beaucoup plus loin. En effet, il s’agit dans ce manga d’une critique acerbe du monde du « showbizz », où artistes, producteurs, commerciaux, techniciens sont tous des menteurs. Rien n’est vrai, mais tout est fait pour le faire croire au public.

En plus de cela, on y retrouve aussi une critique de la cadence infernale que les artistes de Kpop ou de Jpop doivent pratiquer pour rester au top, au niveau. Il y a aussi les fans, a qui l’ont ment pour pouvoir leur prélever quelques maigres deniers et qui idolâtre si fort ces jeunes filles qu’elles deviennent coupable d’aimer une personne autre, qu’un(e) fan. 

Bref, une excellente découverte, qui se démarque par des dessins très justes et magnifiques mais aussi par un scénario qui saura, je le sens, être surprenant. 

Points positifs : 

  • La critique de notre société 
  • Pas de sexualisation des personnages 
  • Le scénario qui prend une tournure inattendue. 
  • Les dessins d’une simplicité folle. 

Points négatifs : 

  • Un peu trop expédié, mais c’est normal, c’est le prologue. 

9/10. 

27/07/22 – Oshi No Ko – T2 de Aka Akasaka & Mengo Yokoyari – Kurokawa – Acheter – Tiktok 

La couverture du T2 de Oshi No Ko

Par où commencer pour aborder cette œuvre spéciale, qui aborde des thèmes aussi variés que possible ? Et bien en essayant de les aborder un par un. 

Dans un premier temps, nous avons la critique du monde impitoyable du spectacle. Tout le monde veut être le nouvel acteur/actrice à la mode et ils sont prêt à tout pour ça. Et quand je dis acteur/actrice ça ne concerne pas que le monde du cinéma. Dans le monde la musique c’est pareil, dans le monde du mannequinat aussi. Et la critique est simple. Tout va trop loin. 

Ensuite viens la question des séries/films qui ne sont que des faire valoir pour les acteurs qui jouent dedans. Ils ne se préoccupent même pas de savoir si ça respecte l’œuvre original, au détriment des fans. Tant que ça vend, même si c’est à perte parfois, c’est bon. 

Au final ce tome redevient un peu classique. L’histoire avance d’elle même, même si on ne sait pas où elle va arriver. Les dessins sont bons même si le charadesign aurait pu et dû être plus soigné. 

Points positifs : 

  • L’histoire
  • La critique du monde du show-business 
  • Les dessins

Points négatif : 

  • Aqua/Gôro. 

8/10

28/08/22 – Demon Slayer – T1 de Koyoharu Gotouge – Panini Manga – Acheter – Tiktok

La couverture du T1 de Kimetsu no Yaiba (Alias Demon Slayer)

Comme pour My Hero Academia ou Jujutsu Kaisen , Demon Slayer était l’un des mangas dont j’avais le plus entendu parler mais qui bizarrement ne m’intéressait pas plus que ça. Je ne saurais dire réellement pourquoi. 

Néanmoins, je ne peux pas me prétendre fan de manga, si je ne lis pas les œuvres majeures qui sont sorties ces dernières années. C’est partit donc pour Kimetsu No Yaiba. 

La première chose que l’on peut affirmer c’est que le style du mangaka est particulier. Les dessins sont certes nets et propres, mais le design des personnages est un peu ambigu. Dans le sens où on a parfois du mal à définir le sexe du personnage. Ce n’est pas bien grave en soi, mais c’est une remarque fondée. 

En ce qui concerne le scénario on retrouve quelque chose d’assez basique pour l’idée principal. En gros, une personne lambda qui voit toute sa famille se faire tuer et part en quête de vengeance. Même si ici, le coté vengeance est un peu moins exacerbé que sur d’autres mangas, puisqu’il retrouve sa sœur encore vivante, mais possédée par un démon. Original. Et le pire, c’est que ça marche. Ça fonctionne parce que l’univers dans lequel évolue le héros, Tanjiro, est cohérent avec ce que l’on sait du synopsis. C’est le Japon du XXème siècle.

Point Positif :

  • Le background
  • Le style graphique du manga
  • Tanjiro

Point négatifs :

  • Le dessin des mains des personnages. 

8/10

28/08/22 – Spy X Family – T1 de Tatsuya Endo – Kurokawa – Acheter – Tiktok 

La couverture du T1 de SPY x Family.

Spy X Family, c’est le manga du moment. Avec la sortie de l’animé, j’en ai profité non pas pour me mettre à jour, mais bien pour commencer la série, en partie parce que j’étais curieux de savoir ce qui provoquait cette hype. Je dois clairement admettre que je ne suis pas déçu.

Twillight, le plus grand espion du monde, se voit confier une nouvelle mission, qui va lui demander de fonder une famille, chose à laquelle il n’aspire pas spécialement. Il va dès lors adopté Anya, une télépathe de quatre ans, qui profite de ses dons pour essayer de plaire à son nouveau père. Par après, il va se marier officiellement avec Princesse Ibara, une tueuse professionnel qui n’as pas d’expérience avec les hommes. Tout porte à croire que la mission sera un échec et pourtant, elle se déroule parfaitement.

Au point que l’admission dans l’école qui fait partie de la mission de Twillight, ne semble pas aussi compliqué qu’il n’y parait d’un premier abord. Les dessins, ainsi que le scénario offre une bouée d’air frais sur ce qui se fait dans le monde du Shonen.

Point Positif :

  • Les personnages principaux 
  • Les dessins
  • Le scénario 

Point Négatif : 

  • Aucun. J’ai vraiment essayé de chercher quelque chose qui ne m’as pas plus, mais je n’ai rien trouvé. 

9/10

28/08/22 – One Piece – T72 de Eiichiro Oda – Glénat – Acheter – Tiktok

La couverture de One Piece T72

Les combats dans l’arène continuent. Les fées se révoltent. Et le Sunny ne répond pas. Voilà comment commence ce tome. Il n’est pas spécialement enricchissant, mais il y a pas mal de mise en place pour ce qui va suivre. On sait de toute façon qu’Oda aime prendre son temps pour faire avancer les choses correctement et j’aprécie le fait qu’il le fasse. C’est ainsi qu’on en apprend plus sur Dressrosa, l’île qui appartient à Doflamingo. Il n’en a pas toujours été ainsi, certes, mais elle lui revient de droit maintenant. 

Et alors que les combattants du dernier bloc vont entrer en scène, Rebecca, l’une de ses combattantes s’avère être la descendant du vieux roi de Dressrosa. Intriguant. 

Comme toujours avec One Piece, les dessins sont à la hauteur de ce qu’on attend de l’œuvre après autant d’années. Et le scénario commence aussi à prendre une tournure passionnante. Passionnante parce qu’on part dans un truc de complot a déjouer et que personnellement j’adore ça.

Point Positifs : 

  • L’arc de Dressrosa se met en place 
  • Les dessins
  • Le personnage de Rebeca. 

Points Négatif : 

  • C’est un shonen. 

8/10

28/08/22 – One Piece – T73 de Eiichiro Oda – Glénat – Acheter – Tiktok

La couverture du Tome 73 de One Piece.

One Piece est vraiment une oeuvre à part. Je n’arrete pas de me faire la relfexion plus je lis les tomes, mais aucun manga, pas même Naruto que je considère pourtant comme mon manga favoris ATM, ne parvient à me faire éprouver ce que je ressens avec One Piece. Ce tome 73 est ce que j’appelle un tome charnière, puisqu’il continue la mise en place des éléments qui vont participer à la chute de Doflamingo. On y apprend ainsi que le roi s’est fait manipulé par Doflamingo pour tuer son propre,peuple et se faire passer pour un paria, alors qu’en réalité il n’en était rien.

On apprend aussi qu’un mystérieux fruit du démon, obtenu par quelqu’un de mystérieux, transforment les humains en jouets et fait oublier leur éxistence à ceux qui les ont connus. Ce qui n’arrange pas les Nains/fée, ni les jouets, puisque parmi eux, se trouvent notamment des anciens gardes du Roi, ou bien le roi lui-même. Et que dire de la dernière page de ce tome, qui annonce le retour de Sabo ? Je ne saurais le dire, mais j’ai vraiment hâte de lire la suite. 

Comme toujours avec One Piece et Oda, je n’ai strictement rien à redire sur les dessins. Ils sont à l’apogée de ce que Oda peut faire je pense. Fait intéressant, on a eu la conclusion avec les chapitre 1050 et quelques, de l’arc de Wano, qui vient après Big Mom. Mais c’est la conclusion d’une mise en place de 10 ans, qui a débuté avec Punk Hazard. 

Point Positif : 

  • Les dessins 
  • Le scénario 
  • Les flashback

Point Négatif : 

  • C’est un Shônen. 

8/10